tableau et poème sur Ambroise dédiés à sa maman :
1 an : la vie a trouvé son sourire ! Ô Ambroise mon souvenir !
2 ans : déjà tu parles à tout le monde, et ce monde est beau !
3 ans :promenades, jeux, bains, repas, amis, voyages; tout pour toi!
4 ans : l’enthousiasme fait chair. Je t’aime mon enfant !
5 ans : mais qui donc t’a appris à lire ? et toujours encore plus !
6 ans : à l’étonnement des médecins, il se porte si bien le plus beau !
7 ans : ô inoubliable sourire, ta joie, en chaque photo un peu de toi !
8 ans : tes mille questions sur l’au-delà, Dieu, le monde, ceci, cela!…
9 ans : sur la Terre comme au Ciel : tout est en toi correspondance !
10 ans : avec ton frère vous inventiez dans chaque journée un soleil !
11ans : à l’école: le travail , les loisirs, et les amis qui venaient à toi !
12 ans : mais un sournois a surgi !…
comment as-tu fais pour accepter cette maladie ?
comment as-tu continué ton harmo, tes maths, tes lectures si
diverses, tes prières, tes rires, tes désirs d’aller au ciné, au
restaurant, à jouer au baby-foot, à collectionner des minéraux,
à jouer aux échecs, prendre des nouvelles de chacun, comment ?
13 ans : comment faisais-tu pour y croire chaque matin ?
ah, oui, tous jusqu’au bout, on y croit à ta guérison !
14 ans : comment après ta rechute attirais-tu tant de camarades,
en leur parlant sans jamais te plaindre ?
15 ans : comment acceptais-tu sans nous dire cette fin venir ?…
ce soir là, entre foot et maths, je t’entends encore rire…
ce matin là, dans le coma,.. puis tout bas…
ton souffle s’est évanoui.
Mémoires et Vie
« comme un Ciel immense, perdu ».
Il y a bien plus que l’on croit de familles touchées par le deuil d’enfants.
Laisser s’installer l’oubli est insidieusement s’installer comme une deuxième mort… nos enfants seraient partis pour rien, nous vivrions sans ?
Si la mort est une épouvantable séparation, elle n’est pas pour autant une cessation.
Nous sommes reliés, nous sommes communiés.
L’association accueille ainsi le beau message de la Résurrection promise par le Christ à tous les petits et à ceux qui leur ressemblent. Ce même message transmis dans la sueur, le sang et la patience par l’Eglise.
Nous l’acceptons sans mérite et plein de reconnaissance la pérennité nous provient !
Comment ne pas penser avec émotion profonde à ces figures de l’Innocence qui forcent au respect, à l’admiration des leçons de vie et au recueillement …
1) recenser et faire mémoire
2) ceux qui ressuscitèrent des enfants…
3) par delà l’absence, qu’est-ce que le Ciel ?
Il est possible de recenser sur ce site, en nous faisant parvenir avec l’accord écrit et signé de la famille adressé au siège social : le nom de l’enfant décédé, avec l’âge, la source de l’information et si possible, une photo, la date, le lieu, un trait de sa vie …